Haïti
jouit d'un climat tropical. La température, tout au long du littoral est
d'environ 27° C soit 80° F avec une légère variation entre l'hiver et l'été. Au
sommet des montagnes, la température peut osciller entre 18º et 22º C. Il
existe deux périodes pluvieuses : l'une qui dure d'avril à juin et l'autre
d'octobre à novembre.
Le relief permet de
comprendre les particularités d'une île au climat tropical où les alizés du
nord-est marquent de façon différente les versants au vent et sous le vent.
La
pluviométrie varie non seulement avec l'altitude mais aussi avec l'orientation
des massifs par rapport aux alizés. L'abondance annuelle des pluies marque des
variations étonnantes allant du simple au quintuple.
La
façade occidentale de la péninsule du Nord est la région la plus sèche avec
respectivement 524 et 910 mm/an aux Gonaïves et à Saint-Marc. Inversement,
certaines zones du Plateau central et la région des Cayes dans la péninsule du
Sud reçoivent 2000 et plus : 2660 à Mirebalais, 2107 mm/an aux Cayes. On
enregistre des chiffres intermédiaires au Cap-Haïtien et dans la Plaine du Nord
: 1584 mm/an ; à Port-au-Prince et Pétion-Ville : 1437
et 1326 mm/an. Sur la dorsale méridionale, Jérémie et Jacmel reçoivent chacune
1200 mm.
Située
dans la zone de passage des cyclones tropicaux mais moins exposée que sa
voisine dominicaine, Haïti garde le souvenir de certains de ces terrifiants
phénomènes atmosphériques atteignant en général la péninsule du Sud entre le
mois d'août et le mois d'octobre. Au XIXe siècle, les cyclones du 12 août 1831
et du 4 septembre 1878 sont restés dans les mémoires. Les Cayes et Jérémie ont
été particulièrement éprouvés cinq fois entre 1954 et 1966.
De
même que la pluviométrie, le débit des rivières haïtiennes est susceptible
d'importantes variations saisonnières ou annuelles. Par exemple, le débit de
l'Artibonite peut passer de 24 m³/s en mars à 196 m³/s en octobre, irrégularité
qui a réduit d'un tiers le potentiel réel du barrage de Peligre par rapport à
son potentiel théorique de 47 MW.
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