Constituant une
réserve d’espèces d’animaux et de plantes pour Haïti et pour la planète
entière, la protection et la sauvegarde des périmètres protégés représente une
nécessité à ne pas contourner, indique Florence Sergile, consultante pour le
Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), spécialiste dans la
protection des ressources naturelles et chercheure à l’Université de Floride.
« Les aires
protégées sont là pour conserver notre biodiversité, les habitats, les valeurs
et les monuments historiques », explique Florence Sergile dans une
interview accordée à AlterPresse.
Les aires protégées
peuvent contribuer au développement d’ « industries alternatives » et
servir « à protéger les villes côtières et les investissements faits sur
les côtes », estime-t-elle..
En raison de son
positionnement sur le globe terrestre, Haïti est un pays fragile.
Situé à 1,500
kilomètres de l’Équateur, dans les mers chaudes, le pays fera toujours face aux
phénomènes de « forts vents et des cyclones », souligne la
spécialiste.
Par rapport à sa
position sur les plaques tectoniques, la République d’Haïti sera, aussi,
continuellement exposée aux « secousses sismiques »,. rappelle
Florence Sergile.
Autant de facteurs,
qui renforcent le besoin de protéger ces aires, lesquelles peuvent aider à
conserver des vies, parce qu’en réalité, « en conservant une seule espèce,
on en protège bien d’autres indirectement ».
En travaillant à la
sauvegarde des aires protégées, on effectue un acte de renforcement de
l’écosystème.
« Il faudra que
nous nous mettions ensemble pour collaborer et sauver le riche patrimoine
d’Haïti », poursuit Florence Sergile.
Par le biais de la
coordination de son Agence nationale des aires protégées (Anap), le Ministère
de l’environnement mentionne, à AlterPresse, les rôles et importance de ces
aires, en particulier dans le développement durable, pour lequel elles peuvent
constituer des banques de gènes et de semences, des zones d’alimentation des
bassins, des centres de recherche et d’éducation, ou encore des tampons
naturels aux monuments historiques.
Parmi les zones
protégées, recensées en Haïti, il convient de souligner le Parc naturel
national de Macaya (Sud), la réserve de la biosphère de la Selle (Ouest),
laquelle regroupe divers lieux, dont le parc national la Visite, la Forêt des
pins (Ouest), le Trou Caïman (également appelé Eau Gallée, dans la commune de
Thomazeau / Ouest), entres autres.
Le Parc national
historique la Citadelle, Sans-souci et les Ramiers, en constituent d’autres
lieux dans le Nord (d’Haïti).
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