mercredi 25 avril 2018

Les aires protégées, la dernière tentative de sauvegarde de notre biodiversité


Constituant une réserve d’espèces d’animaux et de plantes pour Haïti et pour la planète entière, la protection et la sauvegarde des périmètres protégés représente une nécessité à ne pas contourner, indique Florence Sergile, consultante pour le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), spécialiste dans la protection des ressources naturelles et chercheure à l’Université de Floride.

« Les aires protégées sont là pour conserver notre biodiversité, les habitats, les valeurs et les monuments historiques », explique Florence Sergile dans une interview accordée à AlterPresse.
Les aires protégées peuvent contribuer au développement d’ « industries alternatives » et servir « à protéger les villes côtières et les investissements faits sur les côtes », estime-t-elle..

En raison de son positionnement sur le globe terrestre, Haïti est un pays fragile.
Situé à 1,500 kilomètres de l’Équateur, dans les mers chaudes, le pays fera toujours face aux phénomènes de « forts vents et des cyclones », souligne la spécialiste.
Par rapport à sa position sur les plaques tectoniques, la République d’Haïti sera, aussi, continuellement exposée aux « secousses sismiques »,. rappelle Florence Sergile.

Autant de facteurs, qui renforcent le besoin de protéger ces aires, lesquelles peuvent aider à conserver des vies, parce qu’en réalité, « en conservant une seule espèce, on en protège bien d’autres indirectement ».
En travaillant à la sauvegarde des aires protégées, on effectue un acte de renforcement de l’écosystème.

« Il faudra que nous nous mettions ensemble pour collaborer et sauver le riche patrimoine d’Haïti », poursuit Florence Sergile.
Par le biais de la coordination de son Agence nationale des aires protégées (Anap), le Ministère de l’environnement mentionne, à AlterPresse, les rôles et importance de ces aires, en particulier dans le développement durable, pour lequel elles peuvent constituer des banques de gènes et de semences, des zones d’alimentation des bassins, des centres de recherche et d’éducation, ou encore des tampons naturels aux monuments historiques.

Parmi les zones protégées, recensées en Haïti, il convient de souligner le Parc naturel national de Macaya (Sud), la réserve de la biosphère de la Selle (Ouest), laquelle regroupe divers lieux, dont le parc national la Visite, la Forêt des pins (Ouest), le Trou Caïman (également appelé Eau Gallée, dans la commune de Thomazeau / Ouest), entres autres.
Le Parc national historique la Citadelle, Sans-souci et les Ramiers, en constituent d’autres lieux dans le Nord (d’Haïti). 


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